Le dirigeant marocain face à la théorie de l’agence : quelle discipline pour quel résultat ?

Authors

  • Zakaria BENGHAZALA
  • Houda BENARBI
  • Said LOTFI

Keywords:

mécanismes de gouvernance, valeur ajoutée actionnariale, endettement, concentration de capital, bourse de Casablanca

Abstract

Conformément aux enseignements de la théorie d’agence, les dirigeants utilisent des marges discrétionnaires pour maximiser leur intérêt au détriment des intérêts des actionnaires, ce qui entraîne des coûts d’agence. Ces derniers peuvent être, dans une certaine mesure, évités par le recours à des mécanismes de contrôle du comportement du dirigeant.

Jensen (1986) propose l’endettement comme un mécanisme de contrôle approprié pour discipliner les dirigeants et les contraindre à agir dans l’intérêt des actionnaires. Demsetz (1983), Shleifer et Vishny (1986), ainsi que Agrawal et Mandelker (1990) suggèrent que la concentration du capital est un gage d’efficacité du contrôle de la gestion des dirigeants par les actionnaires. Ces deux variables, l’endettement et la concentration du capital, sont donc supposées être des variables d'action utilisées par les actionnaires pour réduire la latitude discrétionnaire du dirigeant et s'approprier la valeur.

L'objectif de cet article est de mettre en exergue l’incidence de ces mécanismes de contrôle des décisions du dirigeant dont disposent les actionnaires sur la création de la valeur actionnariale des entreprises marocaines cotées.

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Published

2020-08-06

How to Cite

BENGHAZALA , Z., BENARBI , H., & LOTFI , S. (2020). Le dirigeant marocain face à la théorie de l’agence : quelle discipline pour quel résultat ?. Revue Du contrôle, De La Comptabilité Et De l’audit , 1(1). Retrieved from https://revuecca.com/index.php/home/article/view/7

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